Il n’est pas facile de faire un choix dans les beautés de la petite cité de Lucca, dont le plan en quadrillage témoigne d’origines romaines. De fait, une bonne partie de son charme apparaît au visiteur dans le simple fait de déambuler dans ses rues étroites.
A titre purement exemplatif, citons cependant : Les remparts. Datant du XVIe siècle, ils sont aujourd’hui dominés par un sentier piétonnier bordé d’arbres qui fait le tour de l’enceinte et de ses onze bastions et six portes, livrant de belles échappées sur les Alpes apuanes, d’un côté, et sur la ville de l’autre.
La très célèbre Place de l’Amphithéâtre. Construite sur l’ancienne arène romaine, elle en a conservé la forme ovale. On conçoit mal un passage à Lucca sans un apéritif pris sur une des terrasses de la place… sachant que toutes ne sont pas également situées pour accueillir les derniers rayons du soleil !
Le Duomo. De facture très élégante, il renferme un crucifix qu’on dit sculpté par Nicodemus, ainsi que l’ex- ceptionnel tombeau d’Ilaria del Carretto, réalisation du sculpteur Jacopo della Quercia.
L’église San Michele in Foro. Conçue dans le même style que le Dôme, elle s’élève sur l’ancien forum ro- main, devenu aujourd’hui l’une des plus belles places de Lucca. Elle arbore une splendide façade romane, ornée d’arcades soutenues par des colonnettes richement décorées et sculptées, et émaillée de marbre polychrome. Ses murs renferment par ailleurs divers trésors de la Renaissance.
L’église San Frediano, commencée au XIIe siècle, possède une façade originale, ornée d’une grande mo- saïque du XIIIe siècle. L’intérieur, superbe et austère, abrite de superbes fonts baptismaux du XIIIe siècle.
Notons enfin la présence à Lucca de quelques beaux musées, à commencer par le Musée national, qui pré- sente d’importantes œuvres des peintres Bronzino, Pontormo, et le Tintoret ou le musée Guinigi, qui abrite une collection de peintures et sculptures toscanes.